dimanche 24 janvier 2010

crampon

Notre être nous encombre et nous importune. Nous ne cessons de le transporter ailleurs, plus loin, tout le jour nous lui cherchons une place où il se ferait oublier. Mais, dans Choir, il est partout visible, exposé. Ce crampon nous désigne encore dans le creux de sable où nous voulions nous cacher et nous voici bientôt par sa faute en butte à l’hostilité générale. La soif le fossiliserait, plutôt vivre donc, pour en finir.
 
Eric Chevillard, Choir, Minuit, 2010, p. 195.

(Moi aussi, je lis Choir.)

Commentaires

moi aussi je lis Choir.
Commentaire n°1 posté par Caroline le 25/01/2010 à 06h27
Sommes-nous autant à attendre Ilinuk ?
Réponse de PhA le 25/01/2010 à 09h12
"Choir" devient de plus en plus tentant! Ah, mais pour hésiter encore? A analyser...
(Merci, Phiippe! Un texte passé par deux grands lecteurs bienveillants qui ne m'ont rien signalé...)
Commentaire n°2 posté par Depluloin le 25/01/2010 à 09h42
J'en remets encore un extrait ce soir, et demain, j'essaie d'en parler. (Je dis ça mais je me connais : je vais encore raconter ma vie !)
Réponse de PhA le 25/01/2010 à 10h07
Racontez,racontez, ça m'intéresse.
Commentaire n°3 posté par Caroline le 25/01/2010 à 19h35
(J'y travaille.) (Finalement ce sera peut-être même pour ce soir.)
Réponse de PhA le 25/01/2010 à 20h12
Philippe, va faire un tour du côté des santons de Belgique de qui tu sais, poilant !
Commentaire n°4 posté par Pascale le 25/01/2010 à 20h24
Vu !
Réponse de PhA le 25/01/2010 à 22h2
 

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