lundi 31 janvier 2011

Bien sûr que je fais de la fiction.

Bien sûr que je fais de la fiction. Non parce que j’invente ce que j’écris, mais parce qu’à chaque fois je suis tenté de faire comme si la littérature n’existait pas encore (et accessoirement comme si je n’existais pas encore).



Commentaires

Devant certains livres, c'est l'affliction qui saisit.
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 31/01/2011 à 08h50
Et les âmes en peine errent parmi les gondoles.
Réponse de PhA le 01/02/2011 à 22h43
Une seule solution : la dislocation.
Commentaire n°2 posté par Gilbert Pinna le 31/01/2011 à 19h24
Quand j'étais petit on me disait hyperlaxe. Est-ce un avantage ?
Réponse de PhA le 01/02/2011 à 22h45
Et voilà la recette! enfin! (Mais c'est le cap le plus difficile à franchir sans doute...)
Commentaire n°3 posté par Depluloin le 01/02/2011 à 12h31
Oh, avec un bon trou de mémoire, comme dirait Monsieur Jones...
Réponse de PhA le 01/02/2011 à 22h46
L'enfant, la création, la nécessité de l'oubli.
Commentaire n°4 posté par albin le 01/02/2011 à 19h20
Sans l'oubli, rien de possible.
Réponse de PhA le 01/02/2011 à 22h48
Je reste , coi.  Pourquoi, pour un je ne sais quoi, pour  rien , trois fois rien. C'est déjà quelque chose. Une ironie flotte, un léger nuage, un écran de fumée tendre entre fiction et réalité. J'aime bien la fiction .Elle permet de s'accoutumer à la réalité qui la dépasse , toujours.
Commentaire n°5 posté par patrick verroust le 01/02/2011 à 23h22
La réalité ? C'est quoi ?
Réponse de PhA le 03/02/2011 à 09h24
Ce qui est intéressant aussi c'est  cette zone frontalière où la différence s'efface entre ce qui est vécu et ce qui est imaginé.
Commentaire n°6 posté par marie guegan le 02/02/2011 à 21h33
Sait-on jamais ce qui est vécu...
Réponse de PhA le 03/02/2011 à 09h26
 

vendredi 28 janvier 2011

la nécessité de Dino Egger ou l’amoindrissement du monde


Car l’événement que j’attendais finalement se produisit : je rencontrai Dino Egger. Ou du moins, se fit jour en mon esprit la nécessité de Dino Egger. Il fut soudain clair pour moi, évident et indubitable qu’il manquait. Confiné dans cette pure attente d’un destin que je ferais mien, j’étais mieux que quiconque disposé à ressentir ce manque qui n’expliquait pas seulement ma faillite personnelle mais celle de toute l’expérience humaine, vouée à l’échec ou à la catastrophe. Les autres hommes ne pouvaient l’éprouver si vivement, pris au piège d’une vie bornée, leurs espoirs se limitaient à la réalisation des objectifs à court terme inscrits dans la logique de ces menus gestes près du corps dont ils faisaient dépendre naïvement leur bonheur. Et pourtant, l’absence de Dino Egger béait de toutes parts. Maintenant que je m’en étais avisé, j’en distinguais partout le signe, cette bouche grande ouverte, sans lèvres ni dents d’où sortait un cri muet ou si assourdissant peut-être que notre ouïe infirme ne le percevait pas, tels ces marins au long cours qui n’entendent plus le grondement incessant de l’océan. Sans tarder davantage, je me mis en quête de Dino Egger. Plusieurs fois, je crus le tenir. J’ai relaté dans ces pages mes successives déconvenues.
 
Eric Chevillard, Dino Egger, Minuit, 2011, p. 121-122.
 
L’inexistence est un beau sujet, ce n’est pas moi qui dirai le contraire. N’est-ce pas au fond le sujet de toute littérature ? l’origine de toutes nos gesticulations ? Albert Moindre, qui s’y connaît depuis Sans l’orang-outan, et même déjà avant, rappelez-vous les Trois tentatives pour réintroduire le tigre mangeur d’hommes dans nos campagnes de Thomas Pilaster, n’a pas fini d’y disparaître.


Commentaires

(rhaaaa! vous allez trop vite!! je le commence à peine!)
Commentaire n°1 posté par Aléna le 28/01/2011 à 18h36
Et pourtant je suis en mode ralenti.
Réponse de PhA le 28/01/2011 à 18h43
Pourtant j'ai cru le voir passer sur la plage, au fond. Alors, ça n'était pas lui vous dîtes?
Commentaire n°2 posté par quotiriens le 29/01/2011 à 14h16
Mais non : c'était Albert Moindre.
(Dites donc, qu'est-ce qui se passe, chez vous ? J'ai encore essayé d'y aller ; impossible de redécoller : on se croirait sur l'île de Choir.)
Réponse de PhA le 29/01/2011 à 15h10
Je suis Ilinuk et je reviens vous libérer (enfin, je vais enlever les images trop volumineuses dans lesquelles tout le monde s'englue...). Sorry
Commentaire n°3 posté par quotiriens le 29/01/2011 à 17h17
Vous me direz, si je ne roulais sur une vieille bécane avec une roue voilée, ça ne m'arriverait pas.
Réponse de PhA le 29/01/2011 à 17h25
Ah, si toutes les Rolls Royce pouvaient fuser aussi vite que ce qui sort de ta vieille bécane...
Commentaire n°4 posté par petite racine le 29/01/2011 à 20h38
Pourtant je roule au ralenti : j'en suis presque à un billet tous les deux jours.
Réponse de PhA le 30/01/2011 à 22h54
Monsieur Le Comte souhaite faire savoir à monsieur Dino Egger qu'il ne donnera pas suite à sa demande d'audience. "Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble." a-t-il ajouté. 
Commentaire n°5 posté par Depluloin le 30/01/2011 à 19h05
Depuis que Monsieur Le Comte a croisé son siamois, la conscience de sa probable propre inexistence lui donne pourtant de bons espoirs de rencontrer Dino Egger. (Mince ! ce sera encore Albert Moindre.)
Réponse de PhA le 30/01/2011 à 22h58
 

mercredi 26 janvier 2011

quoi, encore – mais chez Mélico

Cette essentielle et récurrente question – quoi –, je ne me la pose pas qu’ici, figurez-vous. Dorénavant je me la pose aussi chez Mélico, où je réside avec plaisir depuis peu. Bien sûr, qu’il n’est question que de lire et d’écrire, quoi. C’est le premier article, il y en aura cinq autres, à un rythme mensuel. (Pour les commentaires éventuels que cette grave question du quoi ne saurait manquer de susciter, revenez sur ces Hublots.)



Commentaires

Mé qué mé qué mé qué lico comme aurait dit Dario Moreno.
Commentaire n°1 posté par albin le 26/01/2011 à 22h29
Il faut toujours savoir où on range ses clés.
Réponse de PhA le 27/01/2011 à 11h01
Je ne sais quoi penser de cette invitation. Mé-li-co ? Mexico, encore, je comprendrais.
Commentaire n°2 posté par Zoë le 26/01/2011 à 23h09
Allez-voir comme j'y chante bien.
Réponse de PhA le 27/01/2011 à 10h54
Hé très chouette cet article pas coit. Et c'est quoi l'illustration de quoi ? (Je dirais du Michaux sous Mes-quoi-line).
Commentaire n°3 posté par Florence le 27/01/2011 à 10h17
(C'est je ne sais quoi de moi même pas sous aspirine.)
Réponse de PhA le 27/01/2011 à 10h52
Alors ce quoi est prodigieux qui, sans le savoir, déclenche, telle une avalanche, ce bégaiement : ...quoi...quoi...quoi...
Commentaire n°4 posté par Gilbert Pinna le 27/01/2011 à 18h05
C'est pas rien, quoi.
Réponse de PhA le 27/01/2011 à 18h57
C'est Melicoton, tout ça : une résidence purement virtuelle, pas besoin d'aller s'installer au Mont-Noir (Nord) sous l'ombre tutélaire de Marguerite Yourcenar.
La littérature est sans doute une maison : à chaque écrivain de ne pas en faire une habitation à quelque 100 000 euros (mais là on tombe dans le prix qu'on court).
La forme exige un architecte d'intérieur.
Commentaire n°5 posté par Dominique Hasselmann le 27/01/2011 à 18h17
Une résidence virtuelle me convient : je ne crains pas les intempéries.
Réponse de PhA le 27/01/2011 à 18h59
Melico ? Serait-ce aussi un hélicoptère un peu triste ?
Ouf ! j'ai enfin réussi à te mettre en lien sur mon nouveau blog.
Commentaire n°6 posté par Dominique Boudou le 29/01/2011 à 11h50
Absolument, c'est le décollage de l'hélicoptère mélancolique - qui me donne l'occasion de dire sur la lecture et l'écriture deux ou trois choses qui me tiennent à coeur.
(Mais où est donc ce nouveau blog ? Ton lien signale que le blog n'existe pas.)
Réponse de PhA le 29/01/2011 à 12h36
J'ai eu le même problème avec tes hublots et puis paf, tout à coup ça l'a fait. Va comprendre. Essaie de taper
http://www.jacqueslouvain.over-blog.org
Commentaire n°7 posté par Dominique Boudou le 29/01/2011 à 12h56
Je t'ai trouvé par facebook ! (Je suis content, ce n'est pas souvent que je trouve quelque chose grâce à facebook.)
Réponse de PhA le 29/01/2011 à 14h56
"inventant leurs propres mots pour parler de ces nouveaux mots, essaient vraiment de dire quoi." belle perspective
Commentaire n°8 posté par marie guegan le 29/01/2011 à 13h51
Il n'y a pas d'autres voies, je crois - mais celle-là demande quelques efforts.
Réponse de PhA le 29/01/2011 à 14h55
 

dimanche 23 janvier 2011

mise en veille

J’ai tellement d’imagination que sous sa dictée je n’ai plus qu’à tout recopier mot à mot sans me creuser la tête.


Commentaires

Le beau filon... et la belle saga éditoriale.
Commentaire n°1 posté par Gilbert Pinna le 23/01/2011 à 14h55
Abattu 3527 pages aujourd'hui. Petite journée.
Réponse de PhA le 23/01/2011 à 18h50
Eric Chevillard ?
Commentaire n°2 posté par Aléna le 23/01/2011 à 16h47
Enchanté, j'aime beaucoup ce que vous faites.
Réponse de PhA le 23/01/2011 à 18h52
C'est toi donc Ecriturotomatix ?
Commentaire n°3 posté par Moons le 23/01/2011 à 21h52
Oui, demain je réécris la Guerre des Gaules.
Réponse de PhA le 24/01/2011 à 17h49
C'est pas juste, c'est pas juste! (Les hommes naissent libres et égaux... mon c...!;)
Commentaire n°4 posté par Depluloin le 24/01/2011 à 16h21
Comment ? Vous, Depluloin, vous seriez en panne d'imagination ? Profitez des soldes, on en trouve pour pas cher en ce moment.
Réponse de PhA le 24/01/2011 à 17h51
 

vendredi 21 janvier 2011

Jamais petite dépression ne fit si grosse impression.

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Jamais petite dépression ne fit si grosse impression. On peut jouer du piano à quatre mains, écrire c’est moins évident et pourtant si, associons donc un bavard et un muet et observons. Une petite forme n’est pas un roman, pas même à proprement parler un récit, tout au plus un autoportrait fictif, foin des événements, qui a lu déjà Didier da Silva sait que comme aventure vivre suffit : faire ses courses est une odyssée, sortir le sac poubelle une descente aux Enfers.
L’autoportraituré n’est pas tout à fait lui, comment nous jouerait-il les Idées heureuses avec ses mains de déménageur ? Si j’évoque son blog, c’est parce que c’est là que je me rappelle – je me rappelle très bien – avoir lu la première ébauche du passage ci-dessus reproduit, mais cliquez donc dessus au lieu de râler que c’est trop petit. Même si à l’époque François Matton – puisque c’est l’autre – ne collaborait pas encore à cette future petite forme, il la lisait aussi, et probablement sentait déjà que ce portrait de l’artiste en majuscule dépressif est sans doute le plus fou des textes publiés par Didier. Comme plus on est de fous plus on rit les contraires s’attirent et qui se ressemble s’assemble, ces deux-là se sont tout naturellement retrouvés, Didier le raconte . Car François était déjà l’auteur d’un blog ami – cette expression a sans nulle doute un sens : les blogs deviennent amis entre eux, organisent parfois des rencontres entre leurs auteurs, et quand de la rencontre naît un projet qui grâce à POL prend cette petite forme-là, c’est un petit miracle. Qui de François Matton a lu J’ai tout mon temps ou même, plus récemment, Autant la mer, (et par ailleurs a rencontré Hoffmann à Tokyo avant de passer Treize mille jours moins un avec le Sam de Didier), devine sans peine les affinités potentielles entre les deux lascars. Dans Une petite forme, si François laisse la parole à Didier, Didier laisse François nous la mimer à sa façon – un peu Marceau ? – dans le dos du complice. Bonne nuit à tous, le jour vous guette.
 Une-petite-forme-p.-36.JPG

vendredi 14 janvier 2011

s’en faire une raison

Si juste soit-il chaque mot est décevant – comme l’est dans la course chaque instant où le pied entre en contact avec le sol.
 
 
 
 
 
 
 

Commentaires

N'est-ce pas Horace qui disait : "La prose, c'est du langage qui va à pied."
Commentaire n°1 posté par tor-ups le 14/01/2011 à 11h30
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 11h49
Pour Albin qui en a fait ses dimanches, la course est cet état de pondération entre exaltation et pesanteur, cet état précaire où l’envol et la chute se jouent en alternance. Pareil pour l'écriture ?
Commentaire n°2 posté par albin le 14/01/2011 à 11h33
Albin serait-il journalier s'il en était autrement ?
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 11h53
(Je parlais de celui qui n'a pas de gants blancs ni de pull rouge ni de nœud papillon ni de pantalon à bretelles ni de chapeau melon.)
Commentaire n°3 posté par tor-ups le 14/01/2011 à 11h58
Ah bon ? Qui d'autre pourrait donc s'y connaître en marche au pas, au trot ou au galop qu'Horace Dusabot ?
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 12h01
En s'échenillant sur la page, courir, dit-il.
Commentaire n°4 posté par Dominique Hasselmann le 14/01/2011 à 12h01
Je m'échenille, moi ?
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 17h35
Choisir ceux en caoutchouc, qui font rebondir.
Commentaire n°5 posté par quotiriens le 14/01/2011 à 14h47
Le problème, c'est que trop de rebondissements les usent ; l'effet ne dure pas éternellement.
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 17h37
S'en faire une raison, pourquoi ?
Commentaire n°6 posté par Moons le 14/01/2011 à 14h54
Parce que sans ce compromis initial, le livre n'est pas possible ?
Réponse de PhA le 14/01/2011 à 17h39
Très belle pensée.
Commentaire n°7 posté par Didier da le 15/01/2011 à 10h44
Un jour je ferai un livre sur tout ce qui m'empêche d'écrire un livre, il devrait être très bien.
Réponse de PhA le 15/01/2011 à 15h51
 

lundi 10 janvier 2011

en toute simplicité

Contrairement à ce que j’entends parfois, je ne crois pas du tout que la simplicité en littérature soit une qualité. Ni un défaut non plus, d’ailleurs. Comme la complexité, quoi.

Commentaires

pur porc, les écrivains? certains, peut-être... mais que dire des "professionnels" alors! :)
Commentaire n°1 posté par Aléna le 10/01/2011 à 19h39
Y en a ?
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h29
Vous êtes plein de saveurs. :0)
Commentaire n°2 posté par Sophie K. le 10/01/2011 à 22h52
Vous me faites rosir.
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h29
La grosse Herta continue à bombarder. Mais Le Knack, comment le revoir pour s'en payer une tranche ?
Commentaire n°3 posté par Dominique Hasselmann le 11/01/2011 à 10h16
Quelle charcuterie !
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h37
Tout à fait d'accord avec vous! Parce que la complexité quelque part ... 
(J'ignorais que knacki désignait saucisse en alsacien. Merci.)
Commentaire n°4 posté par Depluloin le 11/01/2011 à 11h45
C'est un peu comme le jaune ou le bleu, cette affaire.
(L'alsacien est une langue subtile.)
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h34
Pour tous les goûts quoi.
Commentaire n°5 posté par quotiriens le 11/01/2011 à 22h11
Il en faut. (Et il faut aussi sortir de l'usage ces lieux communs faciles de la critique.)
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h35
Mais pourquoi toujours des nombres pairs, dans ces portions ?
Pourquoi pas des nombres premiers ? ("entier" ferait trop riche...)
Commentaire n°6 posté par Dom A. le 12/01/2011 à 19h13
La cause est-elle la même que le raisonnement binaire qui oppose la simplicité à la complexité, ou encore la littérature autocentrée et la littérature ouverte sur le monde ? (Inutile de préciser que je ne crois pas du tout à ces oppositions, non plus qu'à la réalité de leurs pôles.) Finalement je préfère le raisonnement des marchands de saucisses : au moins, un paquet de 6 est plus facile à partager qu'un paquet de 5 ou de 7.
Réponse de PhA le 12/01/2011 à 19h32
et en plus qui allient saveur ET qualité...
Commentaire n°7 posté par quotiriens le 12/01/2011 à 20h03

jeudi 6 janvier 2011

crise de conscience


 
J’ai beaucoup en commun avec Manuel Valls et Jean-François Copé : l’âge, le physique avantageux, et surtout un doute profond concernant mon existence, que je tente furieusement de guérir par des phrases.
Autre chose ?


Commentaires

me semble que je préfère les votres
Commentaire n°1 posté par brigitte Celerier le 06/01/2011 à 21h01
(Moi aussi - mais ne le répétez pas.)
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 21h57
Nous sommes plutôt nombreux à partager au moins le dernier point.
Commentaire n°2 posté par albin le 06/01/2011 à 21h04
Oui, nous sommes si nombreux, Jean-François, Manuel et les autres, à bramer tout seul notre doute sous la douche de bon matin.
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 22h01
Une mauvaise visibilité. C'est dommage
Commentaire n°3 posté par Christine le 06/01/2011 à 21h07
Vite, un projecteur !
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 22h02
www.facebook.com/pages/RODOLPHE-BURGER/142992666879
Commentaire n°4 posté par Christine le 06/01/2011 à 22h07
Vous pensez qu'ils doutent, eux ? Moi, j'en doute.
Commentaire n°5 posté par Zoë le 06/01/2011 à 22h33
Celui qui parle à tort et à travers pour se donner l'illusion d'exister (et surtout pour le faire croire à autrui) sait bien au fond de lui-même ce qu'il en est réellement, dit le sage. Bref, ces deux-là sont des héros tragiques auxquels on ne saurait jeter la pierre : elle les traverserait sans les atteindre.
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 22h43
Vous avez sans doute raison, mais ils sont légion dans la corporation à parler à tort et à travers. Vous parlez seulement à travers 
Commentaire n°6 posté par Zoë le 06/01/2011 à 23h21
... à travers le hublot (je termine votre phrase). Quel idiot je fais ! C'est pour ça que personne n'entend rien. Attendez, j'ouvre la fenêtre.
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 08h30
On n'a pas fini d'é-Copé ? Laisse aller, c'est un Valls ?
Bah, faute d'un candidat ad hoc, pourquoi pas Annocque président...
(pardon, quand je suis de bonne humeur, je fais des jeux de mot lamentables)
Mais c'est quoi ton programme, d'abord ?
Commentaire n°7 posté par Didier da le 07/01/2011 à 06h57
Méfie-toi : quand j'avais cinq ans j'étais de droite et je voulais être président des Etats-Unis d'Europe (un peu comme Napoléon, quoi).
(J'adore les jeux de mots lamentables.)
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 08h27
Valls s'est déconsidéré une fois de plus et n'a donc pas surpris.
Copé, sa forfanterie nous fait marrer à chaque fois (mais avoir viré Dominique Paillé est un acte lucide).
Alain Duhamel aurait, en fait, besoin d'un remplaçant : monsieur Le Comte ne postule-t-il pas à cette fonction ? Les prébendes dudit sont nombreux.
Commentaire n°8 posté par Dominique Hasselmann le 07/01/2011 à 07h34
Monsieur Le Comte, hélas, ne changerait pas grand-chose : comme trop de politiciens il est victime de la crise du sujet.
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 08h22
Alain Duhamel me fait remarquer que "prébendes" s'écrit au féminin : ayant peu l'habitude d'en accepter, je reconnais avoir fauté sur le plan orthographique.
Commentaire n°9 posté par Dominique Hasselmann le 07/01/2011 à 07h49
Quel tatillon ! (ne pas accepter de prébendes...)
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 08h36
Moi je vois une grande différence, qui vous éloigne absolument de ces deux-là : ils portent la cravate, et vous le noeud-pap (en tout cas Monsieur le Comte). Cela change toute la nature du doute (qui s'étrangle, ou volète).
Commentaire n°10 posté par Florence le 07/01/2011 à 11h10
Monsieur Le Comte est bien trop léger en effet pour se laisser cravater.
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 18h25
Euh... Monsieur Le Comte a l'œil... et le bon! ?? ... Mieux sapé? ... (J.-P. Raffarin vient de proposer ses services! Doit y en avoir quelques-uns qui doivent faire la gueule!! Oh c'est passionnant! passionnant!! ... )
Commentaire n°11 posté par Depluloin le 07/01/2011 à 11h43
(Chouette feuilleton en effet - même si les scénaristes ont tendance à un peu abuser des mêmes ficelles.)
Réponse de PhA le 07/01/2011 à 18h27
ça c'est très très drôle!
Commentaire n°12 posté par Aléna le 08/01/2011 à 16h03
Oui, nous sommes en train de monter un trio comique.
Réponse de PhA le 08/01/2011 à 16h44
Vous implicitez que le doute serait une maladie - puisqu'on pourrait en "guérir". Je ne peux vous suivre sur ce terrain infectieux.
(Copé est une maladie, ça oui, et Valls un microbe.)
Commentaire n°13 posté par r1 le 08/01/2011 à 19h51
C'est la version officielle. En réalité, j'éprouve à l'égard du doute une délectation morbide. Ah flûte, j'implicite encore !
(Donc si un Valls pénètre notre organisme, nous risquons de développer un Copé ? Et c'est sans doute contagieux ?)
Réponse de PhA le 09/01/2011 à 01h19
(Un comprimé de mélenchonite matin et soir et ils s'en vont tous.)
Commentaire n°14 posté par r1 le 09/01/2011 à 01h33
Ah oui, mais après, comment guérir de la mélenchonite chronique ?
Non, tout cette figuration politique oblige à porter un masque.
Commentaire n°15 posté par Sophie K. le 10/01/2011 à 22h59
J'ai toujours pensé que la politique était une sorte de fiction.
Réponse de PhA le 11/01/2011 à 22h31
 

mercredi 5 janvier 2011

C’est aujourd’hui qu’on coupe le ruban


  ruban-rouge.jpg
C’est aujourd’hui qu’on coupe le ruban
Larges ciseaux tranchants juste pour un
Ffffft
(De l’Observatoire) au fond du jardin au
Détour de l’allée Copernic
La sphère
A moitié enterrée du Planétari-um
Tu étais énigmatique
Au plafond
Nulle araignée mais la pénombre s’épaississant
Le bonhomme découvre
Maintes étoiles :
Quelle mumu quelle musi quelle musique alors
Entendre (ici bas) ?
 
Frédéric Forte, Discographie, « Quatorze pièces faciles pour harmonie municipale », Editions de l’Attente, 2002.
 
(Mais dans cette Discographie il y a aussi Sept quatuors à cordes, 90 folk songs, 9 poèmes en forme d’accordéon et même une Anthologie de la musique bulgare vol. 2.)


Commentaires

Merci, ça me fait rêver (si seulement je pouvais me localiser!)
Commentaire n°1 posté par jc le 05/01/2011 à 21h04
Perdu dans la fanfare ?
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 07h47
C'est un grand jour.
Commentaire n°2 posté par Gilbert Pinna le 05/01/2011 à 21h25
Boum
Boum boum
Ta ta ta
Ratatata
Pouuuu poum pa pa paaaaa
Rapatatitatannnnnnnnnn [...]
(Frédéric Forte - c'est le début de la première "pièce facile pour harmonie municipale".)
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 07h52
Ah, y a de l'accordéon dans cet éventail ? Et de la corde ? Et du bulgare ? Je peux viendre ? Je peux amener Pluplu ? Et mame Tor-Ups ? C'est à quelle heure ? On peut apporter son manger ?
Commentaire n°3 posté par Moons le 05/01/2011 à 22h06
Amène, apporte, c'est tout public !
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 07h53
ah ah ! on craque! :)
Commentaire n°4 posté par Aléna le 06/01/2011 à 12h47
C'est la faute à Frédéric Forte, j'aime beaucoup sa discographie. Mais je n'ai pas dit que j'arrêtais ces Hublots, juste que je les espaçais (bon, c'est vrai que les espaces risquent d'être assez irréguliers).
Réponse de PhA le 06/01/2011 à 13h55