dimanche 14 octobre 2012

Parfois le temps passe et c’est bien.



Dans une autre vie car elles sont nombreuses et peut-être innombrables je suis aussi professeur. Ce métier-là procure parfois dans l’instant de réels plaisirs – et parfois aussi longtemps après.
Hier je suis allé assister à la projection de trois courts-métrages, enfin deux courts-métrages et l’alléchant teaser d’un long, déjà réalisé, très à hauteur d’homme, une proximité vibrante qui sait ne pas tout dire, un joli sens du décalage aussi. Et voilà que l’un des deux auteurs, Cyril Guei, c’est mon petit (façon de parler, hein) Cyril de 3e3 qui déjà ne rêvait que de planches à l’époque (déjà lointaine, et comme je ne lui enseignais pas les mathématiques je ne compterai pas non plus les années) et tremblait de trac pour moi lorsque avec quelques-uns de ses amis (salut Nadir !) ils étaient gentiment venus voir leur prof en Tartuffe – que je leur faisais étudier en classe ; car à Nanterre dans ces années 90 les professeurs ne manquaient pas d’ambition – et à l’évidence les élèves non plus.
Voilà, il y a des moments comme ça dans la vie où l’on est fier alors qu’on n’y est pour rien. Mais il faut le dire quand même : tous mes vœux à Cyril Guei et à son complice Roda Show.
 

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