samedi 8 novembre 2014

ma nouvelle soirée d’hier



Parfois les soirées se ressemblent mais on ne va pas s’en plaindre quand elles sont aussi bonne la mienne d’hier. C’était encore une fois grâce à Christophe Brault et Eric Chevillard, comme le 5 avril dernier qui me faisait écrire le 6 (parce que parfois je dors) (je recopie parce que c’est fini les liens, les gens ne cliquent plus), qui me faisait donc écrire après une forcément bonne quoique sans doute courte nuit de sommeil :

« Etre bien lu, c’est aussi parfois du direct, et même carrément du spectacle. Hier à la Maison de la Poésie le comédien Christophe Brault lisait Eric Chevillard et c’était épatant. La puissance comique de textes essentiellement littéraires portée par l’immédiat de l’oralité, un grand moment. On attendait bien sûr le désordre AZERTY et c’est par là que Christophe Brault a commencé – à la lettre C évidemment –, mais c’est tout un panorama de l’œuvre de Chevillard auquel nous avons eu droit : j’y ai reconnu aussi Péloponnèse, Dino Egger, Sans l’orang-outan, Oreille rouge, Iguanes et moines, Scalps, j’en oublie peut-être, mais oui : évidemment l’Autofictif (y compris du tout frais – non mais franchement appeler sa fille « Hop », hein, je vous demande). Mais mais mais je l’avoue je le reconnais non sans honte moi qui promenais partout ma prétention à connaître mon Chevillard sur le bout des doigts je n’ai pas reconnu un passage. Or on me souffle (j’appelle « on » une source a priori digne de confiance) que ledit passage non seulement n’est pas apocryphe (vous n’êtes pas sans savoir qu’une partie non négligeable de l’œuvre d’Eric Chevillard est en fait de la main de Thomas Pilaster) mais qu’on peut le lire aux pages 192 à 195 des Absences du Capitaine Cook. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup. Ça veut dire que je l’ai lu en effet, ou plutôt qu’un autre moi-même forcément, tout juste renaissant à la lecture, l’a lu au printemps de l’an 2001, c’était son premier Chevillard et pas seulement – et a bien envie de s’y remettre. En effet, cette absence inhabituelle dans ma lecture ne peut avoir qu’une seule signification : je suis le Capitaine Cook. »

Les mêmes interprète et auteur donc mais non les mêmes textes, il y a de quoi chez Chevillard, on en veut encore ; d’ailleurs je n’étais pas le seul à le dire. Pas les mêmes textes sauf deux quand même, reprises bissées de la première ; l’un était le mémorable « Pascale Frémondière et Sylvie Masson » de Scalps (le premier Chevillard chez Fata Morgana, il y en a comme ça six autres à découvrir et j’y reviendrai moi-même bientôt) ; quant à l’autre, nul doute qu’il était là pour me rafraîchir la mémoire. Mais cette fois j’aurais presque pu dire les pages. Mais oui : 192 à 195.

4 commentaires:

  1. Mais si! On clique! Mais comme on est tout petit, un peu maladroit, ou qu'il faut aller faire la cuisine, parfois c'est seulement ique ou ue mais on se rattrape après...

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    1. En fait je dois bien reconnaître que quand je dis "les gens ne cliquent plus" je me compte moi-même.

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  2. Pour ma part je clique TOUJOURS mais je suis sûre que vous avez raison "on ne clique plus". Pourquoi parce que les lecteurs ont trop de "favoris" à lire. Ils ne sont pas assez sélectifs et donc ils y passeraient la journée à lire et CLIQUER + à commenter. Hum!
    Internet c'est de la folie si on ne sélectionne pas ses "intérêts". (Oh c'est très mal écrit ce que je dis... mais je me comprends;-))
    Allez, "Hop", je peux déconnecter, j'ai lu mes favoris.
    (En aparté, vous êtes formidable PhA, de prendre de votre précieux temps pour répondre aux commentaires).

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    1. C'est vrai que trop de liens tuent le lien.
      Mais répondre est aussi un plaisir !

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