mercredi 16 novembre 2016

Je vous aurais bien recopié un petit passage de Récit d'un avocat

Je vous aurais bien recopié un petit passage de Récit d'un avocat d'Antoine Brea parce que j'ai la flemme d'écrire moi-même quelque chose. En plus c'est composé de petits chapitres très courts, ça devrait être facile d'en extraire un. Mais en fait non, ça ne va pas trop, ils ne se laissent pas bien extraire, ces petits chapitres ; ce n'est pas comme ça que je vous donnerai envie – puisque tel est le but. L'écriture d'ailleurs n'est pas celle de Brea tel que je l'ai lu ailleurs, par exemple dans Roman dormant, dans Petites vies d'écrivains du XXe siècle ou dans Simon le Mage. Quoique tiens, paradoxalement, c'est peut-être les vers de Simon le Mage qui fassent le plus écho, du moins dans mon oreille, à ce Récit d'un avocat. Je dis « paradoxalement », parce que Brea, dans l'idée très vague que je me fais de la poésie, c'est plutôt un poète ; alors que dans Récit d'un avocat, dans l'idée très vague que je me fais de la littérature, on est clairement dans la prose, ou dans le roman, voire dans le thriller, judiciaire, et même politique ; sauf que tiens, il paraît qu'il est avocat Brea, dans la vraie vie, c'est écrit en quatrième de couverture, et que « peu de choses » (ça y est, là, je recopie) « sont entièrement imaginaires ». Du coup ça fait un peur, finalement. En tout cas ça mériterait bien que j'écrive un petit billet dessus, si j'avais le courage.
Et au fait quand même c'est paru tout récemment aux éditions Le Quartanier.
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