dimanche 19 mars 2017

Ce n'est que bien plus tard qu'on peut l'aimer, mais alors ce n'est plus.

« Les feux de feuilles avaient une odeur délicieusement âcre. Comment savoir si on aime ou pas ce genre d'odeur au moment où on la sent ? Ce n'est que bien plus tard qu'on peut l'aimer, mais alors ce n'est plus une odeur. »
J'ai relevé ça exprès pour vous à la page 52 de La mer c'est rien du tout, le très beau nouveau livre de Joël Baqué paru en novembre dernier chez POL. J'ai relevé ce passage parce que ça ne dit rien du contenu que fait mine de résumer la 4e de couverture (Vivre une enfance languedocienne, devenir le plus jeune gendarme de France puis maître-nageur-sauveteur des CRS, découvrir la littérature et le plaisir d'écrire.), ça ne dit rien du contenu qu'on pourrait appeler de surface mais ça en dit beaucoup sur celui qui compte, en profondeur : Ce n'est que bien plus tard qu'on peut l'aimer, mais alors ce n'est plus.
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4 commentaires:

  1. Ah oui alors, "La mer, c'est rien du tout", c'est overtop :-)
    Je l'avons offert autour de moi...

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    1. Oh oui c'est beau ! Quelques autres Baqué se cachent d'ailleurs derrière ces hublots : http://hublots2.blogspot.fr/search/label/Baqu%C3%A9

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