mardi 12 décembre 2017

le capital sympathie des papillons

Il y a des gens qui sont discrets et d'autres qui sont réservés et parfois les réservés, comme ils ne posent pas beaucoup de questions, ne sont pas au courant de ce que font les discrets, qui ne s'en vantent pas. Et parfois ça donne lieu à de belles surprises, comme ce livre, le capital sympathie des papillons, écrit par Nadia Porcar et publié aux éditions Isabelle Sauvage. (Les éditions Isabelle Sauvage, c'est bien !) C'est un récit qui est en même temps un portrait, celui d'une petite fille tantôt appelée « je », tantôt appelée « l'oiseau ». Un portrait composé de tout petits tableaux disposés en palindrome, peut-être même qu'on peut les relire à l'envers après les avoir lus à l'endroit, ce sera forcément un peu différent, ce sera forcément un peu différent parce qu'on aura déjà senti la chose horrible qui est racontée, non, qui est simplement dite, au milieu, mais si discrètement, si discrètement que moi je ne veux pas vous en dire plus, sinon que c'est un livre qui fait aimer l'oiseau et l'Est parisien des années soixante-dix, et qui doucement vous émeut.

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